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▷ Relance !? On réfléchit, décide, agit… en restant agile

On gagne à revenir régulièrement sur son business modèle [le fonctionnement économique de sa société] et les tableaux de son business plan [les données financières de chacun des projets — l’entreprise elle-même étant le premier d’entre eux]. Ne serait-ce que pour les relire. — Ils figurent parmi les outils de pilotage qu’utilisent les dirigeant.e.s d’entreprise. Et, élémentaires et simples, ils sont efficaces, à condition de maintenir leur connexion à l’activité et au quotidien.

Histoire vécue. Il était prévu de faire appel à de l’expertise pendant quelques mois. Ainsi, une des lignes de dépenses du business plan prévoyait une enveloppe de quelques dizaines de milliers d’euros [un total à ne dépenser qu’une seule fois, sur quelques mois].
Je ne sais pourquoi, le Comité de Direction a décidé de remplacer cette mission temporaire par une embauche. Un CDI. Un poste coûtant (toutes charges comprises) plus d’une centaine de milliers d’euros [par an].
Surprenant ! Et même inquiétant 🤔. L’impact sur le projet était… COLOSAL !
Mais… Bon… On ne m’avait pas demandé pas mon avis ! Et surtout : Je n’avais pas toutes les informations…

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Et après tout… un business plan n’est pas immuable. Le business modèle auquel il répond doit permettre ouverture et agilité. Pouvoir s’adapter à des données nouvelles, qui apparaissent au fur et à mesure que le projet avance.

Encore faut-il profiter de cette agilité et vouloir & savoir la mettre en œuvre.

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Efficacité. Agilité/flexibilité. Simplicité. Le « business modèle canvas » répond à ces critères [entre autres].
Cette méthode du « canevas » — née en Suisse — est de plus en plus adoptée. Pour toutes sortes d’activités industrielles et commerciales. Et pour cause : elle est très simple, ouverte aux évolutions du contexte et de tout l’écosystème de l’entreprise, et très efficace.
[Je recommande à son sujet la lecture — quelques minutes — de l’article posté que le site de bpifrance à l’adresse https://bpifrance-creation.fr/moment-de-vie/business-model-canvas-outil-incontournable-createur. Vous y trouverez également les outils nécessaires à sa mise en œuvre].
On peut travailler seul.e ou en équipe sur un canvas. C’est d’ailleurs un excellent support pour un travail collaboratif. La méthode s’adapte à la plupart des projets commerciaux [très simples ou très complexes]. Son utilisation est très facile. L’apprentissage est très rapide. À condition — bien sur — de l’utiliser !

Petit projet, en solitaire

Pour vos petits projets, vous agissez « à l’instinct » [comme on dit parfois]. En réalité, vous savez [en partie inconsciemment] où vous allez. Le « modèle économique » de votre projet, vous l’avez en tête. L’agilité, vous l’avez en vous. Sans réfléchir [du moins en apparence] vous réagissez aux changements extérieurs. Vous interagissez naturellement avec l’environnement de votre projet. Vous testez et réagissez très rapidement en fonction des résultats.

Gros projet et/ou travail collaboratif

Pour vos projets importants et/ou de long terme, un peu [beaucoup] de réflexion s’impose. Prenez le temps de mûrir le sujet. Vous avez besoin de clarté. Quels clients ? Leur vendre quoi qui serait utile ? Par quels moyens ? De quelle manière ? Qu’est-ce que cela va nous rapporter [en €] ? De qui / de quoi aurons-nous besoin ? Qui va jouer quel rôle au cours de la vie du projet ?Qu’est-ce que tout cela va coûter ? Comment ce modèle économique, ce système, pourra-t-il évoluer dans le temps ? Par quel test allons-nous commencer ? Comment va-t-on surveiller, contrôler, ajuster si nécessaire? Quel impact le projet aura-il sur l’entreprise [sa trésorerie, mais aussi son image, sa notoriété, sa valeur, etc.] ? Et comment passe-t-on de notre modèle de fonctionnement actuel au nouveau ?

Et il faut que tous ces éléments et leurs interactions [votre modèle économique] soient clairement compris par tous les protagonistes. En interne [comité de direction, manageur.e.s, chef.fe.s d’ateliers, personnel administratif, ouvrier.ère.s… spécialistes et généralistes…]. En externe [clients, partenaires, actionnaires, investisseurs, banques, assureurs, administrations, etc. — peut-être pas les concurrents, si vous en avez 😉].

Alors, pour définir votre projet et son business modèle, pour savoir l’expliquer et le présenter synthétiquement, puis pour le piloter [c’est-à-dire suivre et adapter & faire vivre], utilisez des outils. Choisissez-les simples, structurants et ouverts (non-rigides). Vous gagnerez en efficacité.

Travailler sur le business modèle permet d’offrir de la robustesse au projet. [Il gagne cette robustesse notamment en répondant à des questions telles que : « Que se passerait-il si… ?« ]

Il doit aussi être ouvert à une part de risque. [« Seul les dieux savent prévoir l’imprévisible. » Certes, des charlatans aussi. Mais — pour ce que j’en crois — avec une fiabilité bien moindre. Cela n’engage que moi, bien entendu. 😉] ▷▷▷.

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Pour mémoire, le business plan est un tableau (Excel). Très simplement, il liste l’ensemble des lignes de dépenses et de revenus, et répartit leurs évolutions sur les mois/années de durée de vie de ce projet. Pour être tout à fait clair, il permet d’établir, analyser, expliquer, contrôler, ajuster la partie financière du business modèle. Ceci depuis l’étude préalable du projet jusqu’à sa complétude. Autant dire qu’il ne s’improvise pas et qu’il synthétise beaucoup de travail. C’est un des outils de pilotage fort utiles tout au long de la vie du projet. Pour le travail sur la trésorerie de l’entreprise, notamment. Et — à l’usage — sur bien d’autres sujets.

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